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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 15:26

Présentation de l’auteur

Par Virginie Brinker

 


          Né à Dakar, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop est l’auteur de nouvelles, de pièces de théâtre, de scenarii de films, mais surtout de romans, avec des œuvres telles Le temps de Tamango (L’Harmattan 1981; Serpent à Plumes 2002), Les traces de la meute (L’Harmattan 1993), Doomi Golo (Papyrus, 2003) et Kaveena[1] (Philippe Rey, 2006). Son dernier roman, Les petits de la guenon[2] a été publié en septembre 2009 aux Editions Philippe Rey. Il s’agit de la version française de Doomi Golo, roman en wolof que l’auteur a lui-même traduit.

          Les tambours de la mémoire (Nathan, 1987 ; L’Harmattan 1990) a obtenu le Grand Prix des Lettres du Sénégal et Le Cavalier et son ombre (Stock, 1997) le prix Tropiques. Murambi, le livre des ossements[3] (Stock, 2000) fait partie de la liste, établie par le Zimbabwe International Book Fair, des 100 meilleurs livres africains du XXème siècle. Les chorégraphes Germaine Acogny, du Sénégal, et Kota Yamasaki, du Japon, en ont fait une adaptation sous le titre Fagaala.

Ancien directeur de publication du quotidien indépendant sénégalais d’informations générales, Le Matin, Boubacar Boris Diop collabore régulièrement depuis une quinzaine d’années avec plusieurs titres réputés de la presse internationale, et il est également essayiste. Co-auteur, avec Odile Tobner et François-Xavier Verschave, de Négrophobie (Les Arènes, 2005), on lui doit aussi un essai intitulé L’Afrique au-delà du miroir (Philippe Rey, 2007). Il a également collaboré en 2008 à l’ouvrage L’Afrique répond à Sarkozy, chez le même éditeur.

          Dans ce dossier, nous vous proposons de découvrir trois de ces romans : Murambi, le livre des ossements, rédigé lors d’une résidence d’écriture au Rwanda, quelques années après le génocide des Tutsi, ainsi que ces deux romans les plus récents, Kaveena et Les petits de la guenon.

Mais auparavant, laissons parler l’auteur lui-même. Celui-ci nous a en effet très aimablement autorisés à reproduire ici certains de ces propos et nous l’en remercions chaleureusement.

 

Boubacar Boris Diop,

Propos choisis

 

 

A propos de l’écriture en langue française et du concept de « Francophonie »

« Je ne vois pas de véritable avenir pour la littérature africaine en dehors de nos langues. C’est d’ailleurs vers cela que nous tendons depuis quelques années, lentement mais sûrement, en réaction aux impasses et à la faiblesse d’un certain modèle de production littéraire. Cette nouvelle dynamique, complexe et parfois incertaine, permettra à terme de s’apercevoir que tous nos textes actuels en anglais ou en français n’ont été, selon une idée chère à Cheikh ... Pour lire la suite de l'entretien sur notre nouveau blog, cliquer ici

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 15:23

Analyse

« Je ne suis quand même pas de ces vieillards qui parlent à tort et à travers »

Par Virginie Brinker

 

           
Dans son dernier roman, Boubacar Boris Diop présente le récit d’un vieil homme, Nguirane Faye, à son petit-fils Badou Tall, exilé à l’Etranger dans un pays dont il ignore le nom. Badou est tout pour son grand-père - « toi, l’enfant de mon fils défunt, le centre de ma vie » (p. 16) – qui entreprend de lui narrer en sept carnets à la fois ses mémoires, la légende de ses ancêtres et la chronique quotidienne de leur petit quartier de Dakar, Niarela : « A ton retour tu en prendras connaissance et ce sera comme si tu n’avais jamais été absent de Niarela » (p. 18). Mais si l’enjeu est de prime abord de pallier cette absence, la mémoire et le récit ne cessent de buter sur un événement traumatique : l’enterrement du père de Badou, Assane Tall. C’est sur l’enterrement que s’ouvre le premier paragraphe de l’incipit, puis Nguirane Faye y revient à plusieurs reprises un peu plus loin, à la page 20 ou encore à la page 126 par la reprise du premier carnet symboliquement appelé « Le récit des cendres ». Le père est d’ailleurs le fil conducteur du roman, des carnets du vieil homme et de sa mémoire divagante : « Mais laisse-moi tout de même t’avertir : si nous continuons à vagabonder ainsi... 
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 15:15

                                                                                                                                                                                                              Analyse

Cent jours, mille collines, un million de morts

Par Ali Chibani

 

« C’est en Dieu, disais-je, qu’il est rétrograde de croire de nos jours, mais moi je suis le diable, en moi il est permis de croire. »

Dostoïevski, Les Frères Karamazov.

 

« Mais le monde est un désert, la folie l’a transformé en ossuaire. »

Tahar Djaout, Le dernier été de la raison.

 

 

     

 

 

MurambiZulma 

 

 


Boubacar Boris Diop a été invité par Fest’Africa à participer, avec une dizaine d’autres écrivains, à un voyage de deux mois au Rwanda. Prenant part à une « réflexion sur le génocide de 1994 », Murambi, le livre des ossements
[1] veut comprendre l’insensé, saisir les raisons d’une horreur impensable. L’auteur y dresse des portraits des victimes mais aussi des bourreaux des milices Interahamwe. Chacun d’eux représente un point de vue et une expérience particulière dans le processus d’extermination des Tutsi qui a duré plus d’un mois. L’écrivain sénégalais, Boubacar Boris Diop, relate... Pour lire la suite de l'article sur notre nouveau blog, cliquer ici

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 14:31

Analyse

Jeu de piste pour une œuvre caméléon

Par Virginie Brinker

 

 



           
Kaveena
, roman de Boubacar Boris Diop publié en 2006 aux Editions Philippe Rey, est un roman dense et protéiforme. Rédigé à la première personne par Asante Kroma (le Colonel Kroma), chef de la police politique, « flic de l’ombre » pour lequel « traquer les gens et les tuer ... Pour lire la suite de l'article sur notre nouveau blog, cliquer ici

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