Tout public
Williams Sassine, Mémoire d’une peau
De l’albatros à l’albinos
Par Maxime Foerster
On ressort de la lecture de Mémoire d’une peau en se soupçonnant fortement d’être soi-même albinos. Quand bien même le narrateur de l’histoire, Milo Kan, est littéralement albinos, le mal dont il souffre relève d’abord d’une souffrance morale qu’il porte à son incandescence mais qui se retrouve, de son propre aveu et de façon métaphorique, chez d’autres protagonistes du roman, comme par exemple chez Hadja («Elle était une albinos à sa façon » [92]) et le philosophe Nietzsche
Lire la suite ici